(Photos – station d’épuration de Montcornet)

Comme chaque année, les stations d’épuration du territoire (Brunehamel, Dizy-le-Gros, Montcornet et Rozoy-sur-Serre), font leur nettoyage, non pas de printemps, mais d’automne !

Le domaine de l’assainissement est un sujet peu ragoûtant, néanmoins, les stations d’épuration (assainissement collectif) jouent un rôle nécessaire et indispensable dans le traitement des eaux usées polluantes et donc, dans la préservation de l’environnement.

La station d’épuration a pour but d’assainir les eaux usées domestiques (ce sont des eaux appelées vannes, (issues des toilettes) et des eaux grises ou ménagères (qui proviennent des lavabos, douche, cuisine, lave-linge, etc.), avant leur rejet dans les cours d’eau.

SCHÉMATIQUEMENT, COMMENT ÇA MARCHE ?

1 – À leur arrivée à la station d’épuration,  les eaux usées sont tout d’abord débarrassées des gros déchets (sacs en plastique, papiers, bois, etc.), puis du sable et des matières lourdes et, enfin, des substances légères comme les huiles et diverses graisses.

2 – Vient ensuite le traitement biologique, identique aux mécanismes d’épuration qui ont lieu dans la nature.

  • Les eaux passent dans un bassin contenant des bactéries qui forment des « boues activées ». Les bactéries se nourrissent de la pollution et nettoient ainsi les eaux. À l’issue de cette 1ère étape, environ 90% des impuretés sont décomposées.
  • 2ème étape : les boues activées sont ensuite dirigées vers un second bassin où elles décantent. L’eau surnageant se clarifie petit à petit et, lorsqu’elle est totalement épurée, elle peut être rejetée dans la rivière. Les boues qui se sont déposées au fond du bassin sont, quant à elles, pompées et traitées (actions menées actuellement).

 

3 – Après leur pompage, sur le territoire de la CCPT, les boues sont valorisées en agriculture par épandage. Néanmoins, la pandémie due au Covid-19 a changé la donne et une hygiénisation (traitement par des procédés physiques ou chimiques, qui réduit à un niveau non détectable la présence de tous les micro-organismes pathogènes) plus poussée est maintenant indispensable. Une méthodologie qui entraîne un surcoût du traitement des boues (tarif du traitement multiplié par 3) !

 

4 – Des échantillons d’eau sont prélevés aux différents stades du procédé d’épuration pour en contrôler le bon fonctionnement. L’eau satisfaisant aux normes européennes est restituée à la rivière dans le respect de la biodiversité.

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