La Belgique nous avait donné rendez-vous à Clermont-les-Fermes en cet après-midi du jeudi 27 mai.
En effet, Eddy Fontaine, député wallon et conseiller communal de Couvin, avait fait le déplacement sur le territoire de la CCPT, avec un but précis : celui de découvrir le fonctionnement de France services itinérant, mais pas seulement…
Découvrir France services itinérant… pour s’inspirer et transposer ce service de l’autre côté de la frontière. Pour ce, en présence de Jean-François Pagnon, président de la CCPT, de Xavier Boulande, vice-président du pôle actions sociales et services à la population et de Laurent Gard, maire de la commune, l’élu belge s’est longuement entretenu avec Pauline Liebens, chargée de mission France services et Mégan Keyser, chargée d’accueil.
    
Pour rappel, ces deux agents spécialement formés sillonnent chaque jour les routes à bord de leur camping-car pour aller à la rencontre de la population du territoire.
    
La visite du camping-car aménagé pour recevoir le public a retenu l’intérêt du député, prompt à poser de nombreuses questions sur le fonctionnement et le côté pratique dudit service.
Pour l’élu wallon, Eddy Fontaine, France services itinérant est indispensable pour palier le perte des services publics en zone rurale, ajoutant : « le concept du service proposé par la Communauté de communes des Portes de la Thiérache est une véritable avancée et un réel coup de pouce en matière de lutte face à la fracture numérique. Chez nous, c’est la connectivité qui fait défaut, il y a encore beaucoup de zones blanches. Un autre fléau s’ajoute à cela, les guichets et services bancaires qui disparaissent les uns après les autres dans nos communes ».
    
En effet, comme leurs homologues français, les élus locaux belges s’inquiètent de la désertification des services publics en milieu rural, et de fait, cette réalité entraîne et accroît inexorablement la fracture numérique. Les échanges avec les administrations se faisant désormais presque exclusivement par le biais d’une dématérialisation des services et donc d’Internet, le fossé se creuse inexorablement dans les strates d’une population n’ayant pas accès ou réfractaire aux nouvelles technologies.
Gageons que cette coopération franco-belge, même à petit niveau, portera ses fruits.