Des études pour le déploiement de la fibre optique sont actuellement en cours dans 13 communes.
La montée en débit à Clermont-lès-Fermes, Cuiry-les-Iviers, Dohis, Parfondeval, La Ville-aux-Bois-les-Dizy, Grandrieux, Archon et Résigny (sauf les hameaux de Tran, Les Petites et Grandes Ouïes) a été mise en service et les habitants de ces communes peuvent dès à présent contacter leur fournisseur d’accès Internet pour bénéficier du Haut Débit.
Toutes les communes concernées par une montée en débit sur le territoire sont donc mises en service.
De plus, les communes de Vigneux-Hocquet et Morgny-en-Thiérache ont bénéficié d’une opticalisation.
Qu’est ce que l’opticalisation ?
L’ADSL est un moyen technique qui permet d’amener le haut-débit à un utilisateur s’il dispose d’une ligne téléphonique.
La ligne téléphonique de tout abonné aboutit à un Nœud de Raccordement de l’Abonné (NRA) exploité par un opérateur. Les NRA sont bien sûr reliés entre eux (pour acheminer les communications téléphoniques usuelles), mais ils sont aussi raccordés à Internet.
Mais seuls les NRA dont ce lien a été réalisé en fibre optique sont en capacité d’acheminer du haut-débit. On dit alors qu’ils sont optimalisés. Aussi pour que ce haut-débit arrivant au NRA puisse être transmis jusqu’à l’abonné, il est nécessaire d’ADSLiser ce NRA en installant un équipement (DSLAM) dans ses locaux.
Ce DSLAM associé à des boîtiers de séparation en bout de ligne de chaque abonné permet de lui transmettre le haut-débit. En effet le DSLAM permet de mélanger communications téléphoniques habituelles et haut-débit, et d’en assurer la séparation si le signal aboutissant chez l’abonné n’est pas trop affaibli. On dit alors que le NRA est aDSLiser.
– Un abonné téléphonique pourra prétendre à recevoir l’ADSL si sa ligne téléphonique respecte quelques pré requis :
– Le NRA auquel il est rattaché est opticalisé.
– Ce même NRA est équipé d’un DSLAM permettant l’envoi du haut-débit vers tous ses utilisateurs.
– L’utilisateur a souscrit un abonnement ADSL auprès d’un Fournisseur d’Accès Internet (FAI) qui lui met à disposition un boîtier séparateur du haut-débit et de ses communications téléphoniques.
– Ce boîtier fonctionnera de manière optimale si le signal arrivant par le câble téléphonique n’a pas été trop affaibli. Nécessairement, l’utilisateur ne doit pas être trop distant du NRA. Mais cette distance évolue régulièrement. En moins de deux ans le rayon aDSLisable autour d’un NRA a doublé pour s’établir actuellement aux alentours de 5 km.
– Les avantages sont immédiats :
– Le débit peut être multiplié par 20.
– Plus de limitation de durée, l’usage est illimité.
– Le téléphone reste disponible même si la connexion Internet est active.
Pourquoi tous les NRA ne sont-ils pas opticalisés et ensuite aDSLisés ?
Le lien par fibre optique des NRA répond à une logique technique antérieure à l’arrivée de l’aDSL.
Ainsi France Telecom, anciennement chargé du déploiement des lignes téléphoniques dans notre pays a opticalisé en priorité les NRA les plus sollicités en terme de communications, donc ceux qui agrègent le plus d’abonnés.
Par contre, l’aDSLisation d’un NRA répond plutôt à une logique commerciale de court terme. En effet un opérateur implantant un DSLAM cherchera à le rentabiliser rapidement.
Les investissements restant conséquents (plus de 50 000 € à comparer à 30 € de prix moyen d’un forfait aDSL mensuel) ?
Ce sont les NRA de plus de 1000 abonnés que les opérateurs prévoient d’ouvrir au plus tard en 2005. Mais pour autant dès que 100 utilisateurs potentiels sont révélés, les opérateurs seraient prêts à envisager une ouverture à l’aDSL si le NRA est déjà opticalisé.
De plus il est inutile de chercher à faire des superpositions entre zone de desserte des NRA et découpages administratifs. Ainsi il n’est pas rare que dans une même commune certains abonnés puisse accéder à l’aDSL et d’autres non. A cela deux explications : soit un raccordement à des NRA différents, ou une distance à un même NRA trop importante.